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le 7 peches capitaux

le 7 peches capitaux

 

orgueil

 

(superbia en latin) :

  • attribution à ses propres mérites de qualités ou de comportements qui sont des dons de Dieu 
  •  L'orgueil est justement cet amour de soi-même. Mais un amour désordonné.
  • L'orgueilleux souffre d'un cancer  de l'ego. Il place sa personne au centre du monde, au centre de lui-même.  supérieur aux autres. Il est arrogant, suffisant, présomptueux. Parfois, sous les atours de l'humilité. Les métastases de l'orgueil se glissent partout.
 détecter en soi l'orgueil. 
  • Avoir toujours raison ; ne jamais reconnaître que l'on a tort.
  • Être incapable de demander de l'aide.
  •  Le besoin de se mettre en avant. 

L'orgueil a son opposé

 le manque de souci de sa propre perfection. C'est aussi une faute.Combien de personnes se prétendent écrasées par les autres

Quelques remèdes

  • Prendre conscience de la gravité de l'orgueil
  • On chasse l'orgueil par son contraire : l'humilité. Or, une vertu s'acquiert par une succession de petits actes
  • Cultiver la discrétion. Apprendre à donner dans le secret, sans que personne ne le sache 
avarice 

(avaritia en latin) : accumulation des richesses recherchées pour elles-mêmes.

 

Posséder est légitime. Le problème commence lorsque l'argent ou des biens nous possèdent. Ou nous obsèdent.

Le désir de posséder fait partie des inclinations légitimes.

 L'avarice n'est pas la possession de l'argent, mais son mauvais usage
 
L'argent touche notre relation à la sécurité.
 
  Autrement dit, on n'a jamais assez...
 
 L'avare ne dort pas sur ses deux oreilles, mais sur son oseille. Il est inquiet, anxieux, en permanence 
 
à force de soucier, l'argent accapare l'esprit. Un jour, il prend la première place
 
L'argent est un bon serviteur, mais il est un mauvais maître:dit la sagesse populaire.
envie 

(invidia en latin) : la tristesse ressentie face à la possession par autrui d'un bien, et la volonté de se l'approprier par tout moyen et à tout prix 

La jalousie est sans doute l'un des péchés les plus cachés, les plus honteux

 L'envie est laide, petite, mesquine. 

L'envieux s'attriste de ce que l'autre possède et qu'il n'a pas

l'envie –€“ qui porte sur les choses –€“ et la jalousie –€“ qui porte sur les personnes.

 La jalousie jaillit à la vue du bonheur d'autrui. 

 Pour les amoureux qui se sentent comblés, le bonheur de l'autre ne les fait pas souffrir - au contraire, il accroît le leur. Inversement, plus on se sent privé, plus la jalousie mord le cœur.

Dans le fond, ce qui manque au jaloux,c'est l'estime de son propre bien. le manque d'amour de soi. 

La jalousie peut même joindre le suicide à l'homicide.  elle est autodestruction.

Le jaloux se trompe lui-même.

  1.  la honte. La jalousie est le seul des sept vices capitaux dont on ne se vante pas – sauf si on est amoureux ! 
  2. le jaloux est altruiste... seulement vis-à-vis de ceux qui sont plus malheureux que lui. Il peut se rendre indispensable, s'il est assuré d'être au cœur du bonheur de l'autre.

remede 

 Reconnaître sa jalousie. Ne pas nier cette tristesse et l'appeler par son nom. Elle engendre le plus souvent trois sortes de réactions : la dépression, la culpabilité ou l'agitation

reprendre de assurance , travail sur soi 

la colere

(ira en latin) : produit des excès en paroles ou en actes : insultes, violences, meurtre.

 

la colère détruit

On la sent monter en soi comme Un bouillonnement de volcan, la violence d'un ouragan.

On ne peut s'en saisir, c'est elle qui nous saisit

 cette force noire, aveugle et brutale, explose en nous et nous défigure

 la colère consume et détruit. 

 

remede 

  1. Prendre du recul... Eloignez-vous autant que possible, à l'instant même, de l'objet qui excite votre colère. Gardez un profond silence aussi longtemps que dure l'accès
  2.  allez prendre l'air !- ... mais ne pas fuir.
  3. On croit régler la colère en évitant la personne qui nous a blessé. S'il n'y a pas eu d'explication et de pardon, le conflit demeure latent.On ne fait que refouler la souffrance intérieure, mais elle ressurgira à la première occasion. 
la luxure 

 (luxuria en latin) : plaisir sexuel recherché pour lui-même.

Depuis la chute originelle, la sexualité est anarchique

La luxure viole la nature profonde de la sexualité : illusoire, elle ne peut, à long terme, que rendre triste. Centrée sur le seul orgasme, elle ne s'intéresse plus qu'à l'organe.

La luxure attriste plus qu'elle ne réjouit.

, l'obsession du désir de plaire rend bête. Il aliène la liberté.

On peut être dépendant du sexe comme de l'alcool. A ce stade, le péché devenu vice est une pathologie.

On lutte contre un vice par la vertu contraire. Contre la luxure, donc, par la chasteté : Attention cependant, chasteté n'est pas pruderie. Il y a une obsession de la pureté qui ne vaut pas mieux que l'obsession luxurieuse.

la paresse

anciennement l'acédie (acedia en latin). Le Catéchisme de l'Église catholique définit l'acédie, terme disparu du langage courant, comme « une forme de dépression due au relâchement de l'ascèse ». Il s'agit en effet de paresse morale. L'acédie, c'est un mal de l'âme qui s'exprime par l'ennui, l'éloignement de la prière, de la pénitence et de la lecture spirituelle.

On l'appelle «paresse», mais en réalité c' est bien plus grave que ce banal défaut.

 engendre une paralysie de l'âme. Danger mortel.

cette anorexie spirituelle, ce dégoût des choses

Il en résulte une chute de tension de l'Amour dans l'âme.

la gourmandise 

 (gula en latin) : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie, cette dernière impliquant davantage l'idée de démesure et d'aveuglement  Par ailleurs, on constate que dans d'autres langues ce péché n'est pas désigné par un mot signifiant « gourmandise » (gluttony en anglais, par exemple) 

 

 Un péché enfantin, qu'on évoque avec indulgence et tendresse

On en est venu à identifier gourmandise avec plaisirs de la table. Or le péché, ce n'est pas le plaisir, mais le plaisir immodéré.

La gourmandise est une mariochka qui cache plusieurs enfants sous ses rondeurs sympathiques. Nous la restreignons souvent à ses excès quantitatifs. Pourtant, notre langue elle-même établit des nuances entre le gourmand, le goinfre, le gourmet, le goulu.

L'aliment est notre toute première expérience de plaisir. Autour des délectations orales se rejouent tous les contentements, mais aussi toutes les frustrations de la petite enfance. La moindre privation de nourriture réveille des manques profonds de consolation 

 elle est un péché clé, un test de maîtrise de soi. 

Les remèdes à la gourmandise

  1.  Revisiter ses motivations. Prenez le temps de vous demander : pour quoi est-ce que je mange ? 
  2. Rééduquer son corps. L'homme d'aujourd'hui doit réapprendre à écouter son corps entier, et pas d'abord son seul plaisir. Nous savons quand nous passons du besoin satisfait à la jouissance démesurée. Notre corps a une sagesse ; il sait nous dire "stop". Et ne goûte-t-on pas une joie supplémentaire quand on sort de table sans lourdeur ?
  3. La parole. On prolonge le plaisir par le souvenir : que celui de tel bon repas n'en vienne pas à occuper toute la conversation. Dans le souvenir aussi, la démesure existe.
    Inversement, il existe une manière de se plaindre de la nourriture qui manque de réserve. Cette plainte nourrit souvent plus encore les conversations que son objet les estomacs. La tempérance commence par le fait d'accepter le contenu de son assiette.
  4.  Le renoncement. Ne rêvons pas : il est impossible de nous maîtriser sans un minimum de renoncement. Nous saurons qui est maître chez nous - notre volonté ou notre plaisir - seulement le jour où nous apprendrons à dire "non" à certains plaisirs. Si le jeûne nous est tellement difficile , c'est que nous n'avons guère l'habitude de nous priver 
  5. Voici quelques conseils simples à appliquer régulièrement : prendre d'un plat que l'on aime moins ou pas ; renoncer à se resservir d'un mets dont on raffole ; ne pas prendre d'un aliment qu'on apprécie.
  6. Traiter la cause. Le plaisir gustatif est une compensation. "On ne peut pas vivre sans plaisir", disait Aristote ; or manger est le plaisir le plus immédiat. On peut donc s'aider à moins manger en se faisant plaisir autrement, et en diversifiant les sources de consolation.

 

Le jouisseur offre un profil psychologique particulier, à mi-chemin entre la gourmandise physique et la gourmandise spirituelle.